Parmi les droits souvent revendiqués par le peuple marocain, figure en premier lieu, sans conteste : l’égalité des chances. Encore faudrait-il s’entendre sur le sens que les uns et les autres accordent, selon des intentions, avouées ou simplement souhaitées, au droit à l’égalité des chances.
Si, en général, tout le monde est d’accord sur le principe, de profondes ambiguités, demeurent flagrantes en structure de surface, sur le plan des réalités vécues.
A ce niveau, des injustices criantes affectent impitoyablement le tissu social dans toutes ses composantes. « Certains sont nés chanceux, d’autres sont nés malheureux », déclarent avec grande amertume, des marocains du peuple.
En effet, on devrait plutôt revendiquer un processus d’égalisation des chances, vu que les inégalités de chances, dépassent toutes les estimations, et toutes les statistiques dressées par des organisations internationales ad hoc.
Pour aborder la question, les gouvernements successifs marocains devraient mener une étude spécialisée, en amont, depuis l’Indépendance, s’ils tiennent réellement à cerner ce problème aux racines tentaculaires et pluridimensionnelles.
Il ne serait pas juste de faire table rase du passé, et de travailler en aval, car ce serait occulter des vérités douloureuses, qui gagneraient, logiquement et objectivement, à être dévoilées au grand jour.
Au Maroc, les jeux sont faits. C’est une affaire de la plus grande escroquerie socioéconomique que le pays ait jamais connue. Les classes nanties poursuivent leur enrichissement illimité, sur le dos des classes effroyablement démunies parce que, inhumainement paupérisées.
Effectivement, le peuple marocain, est un cas particulier, exceptionnel, comme l’appellent les spécialistes de ce grand pays, aux traditions ancestrales, incontestablement ancrées dans l’histoire de l’humanité.
C’est « un Lion de l’Atlas, tenu en laisse », mais il connaît parfaitement ses devoirs et ses droits.
Il a toujours préféré, sagement, opter pour la discipline et les qualités du dialogue serein et hautement responsable. Le gouvernement marocain a tout intérêt à décrypter les différents messages émis par les marcheurs pacifiques.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (art.35 de la Déclaration des Droits de l’homme 1793)
(Sans commentaire). /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق