Ce livre propose une brève présentation post-coloniale de l'un des aspects de l'histoire du Maroc colonisé. Le choix de l'organisation territoriale du protectorat français dans le cas de la ville d'Oujda en 1952 (elle a été occupée par Lyautey le 29 mars 1907) est une nouvelle approche de la conception coloniale de l'organisation institutionnelle et administrative.
Ce qui a été proposé comme structure profonde dans ce livre, c'est que l'organisation territoriale n'est pas une simple démarche administrative, mais elle est en premier lieu, un genre d'organisation en marche,. Dans la conception du protectorat français, les moyens militaires doivent être doublés d'une organisation politique et économique, l'occupation de quelques points bien choisis, centres d'attraction naturels, est autrement efficace que tous les raids et toutes les colonnes du monde. Le développement des voies ferrées, des marchés, la reprise des transactions, l'appel aux intérêts matériels, la création de soins médicaux, constituent les meilleurs modes d'action, selon la vision du maréchal Lyautey.
La structure superficielle de l'organisation territoriale d'Oujda en 1952 concerne huit champs de recherche :
1 / Secrétariat général du protectorat.
2/ Direction des affaires chérifiennes.
3/ Direction des finances.
4/ Direction des travaux publics.
5/ Direction du travail.
6/ Direction de la production industrielle et des mines.
7/ Direction de l'office des PTT.
8/ Direction militaire régionale.
Et c'est à travers ces champs de recherche, que l'auteur présente en détails, le cadre institutionnel et administratif d'Oujda en 1952, dans 10 chapitres :
1. Activités marocaines
2. Réorganisation territoriale et administrative d'Oujda et sa région (1948-1950)
3. Organigramme administratif : région civile d'Oujda
4. Analectes démographiques historiques
5. Indices professionnels (198 indices)
6. Colons d'Oujda
7. Cercle d'Oujda, qui contrôle : El-Aïoun, Jerada, Berguent et Touissit-Boubker
8. Cercle des Béni-Snassen, qui comprend : Berkane, Martimprey-du-Kiss et Taforalt
9. Circonscription de contrôle civil de Taourirt, qui contrôle : Taourirt et Debdou
10. Cercle de Figuig, qui comprend : Figuig, Tendrara et Bouarfa.
Cet ouvrage de 237 pages prolonge l'engagement de Badr Maqri dans l'étude de l'intersection (mémoire-identité) et dans une nouvelle réflexion sur l'anthropologie sociale et culturelle coloniale du Maroc."
Badr Maqr
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق