La plupart des pays du monde arabe, connaissent ces derniers temps des révoltes déclenchées spontanément, par des populations en quête de changements de leurs systèmes sociopolitiques et socioéconomiques.
Excessivement fatiguées d’attendre des améliorations de leurs conditions de vie, des améliorations qui tardent à venir, ou qui ne sont pas à la hauteur des souhaits et des espoirs tant déçus, les populations ont décidé de dire Non ! Cela suffit.
Pris au dépourvu, les gouvernements concernés aiguisent leurs armes de prédilection pour parer à toute mauvaise surprise : des actions exclusivement répressives qui finissent toujours par envenimer irréversiblement le climat social et confirmer irrémédiablement la suspicion et la méfiance chez les émeutiers.Excessivement fatiguées d’attendre des améliorations de leurs conditions de vie, des améliorations qui tardent à venir, ou qui ne sont pas à la hauteur des souhaits et des espoirs tant déçus, les populations ont décidé de dire Non ! Cela suffit.
Les observateurs, les politologues, les sociologues, s’interrogent désormais, sur la probable existence d’une certaine coordination, entre les peuples du golfe à l’atlantique, dictée par une conjoncture géopolitique dûment favorable aux aspirations légitimes « des citoyens de la nation arabe. »
Faut-il rappeler que les dirigeants arabes ont souvent brandi le slogan appétissant et trompeur de l’unité arabe, en vue d’affirmer leur soi-disant légitimité en conformité avec la légalité historique, de tendance opportuniste. ?Mais les peuples, qui ne sont pas dupes, n’ont que faire d’une unité fantoche servant avant tout les intérêts sordides des systèmes politiques en place.
Ces peuples, que sous estiment injustement des pseudo intellectuels et des politiques usurpateurs, de tous bords, rejettent par la même occasion, toutes formes de démocraties hautainement et prétentieusement offertes par des dirigeants aux intentions indubitablement prédatrices, célèbres surtout, par leurs frasques et leurs fourberies inédites.
La démocratie ne saurait être un simple cadeau offert par un dirigeant à « son peuple » quand il le désire, quand il le veut, quand cela lui fait plaisir. Penser de cette manière, c’est développer un complexe de supériorité quasiment pathologique, c’est aussi propager l’idée saugrenue que tout dépendrait du bon vouloir des dirigeants. !
Ces dirigeants ont la singulière manie de penser, de regarder, d’apprécier, à la verticale. Ils ont tendance, pour séduire et plaire, à oublier que la démocratie se mérite, parce qu’elle se développe à l’horizontale, entre/parmi les différentes composantes socioculturelles, sociopolitiques et socioéconomiques des peuples.
Le développent durable de la vraie démocratie est, par voie de conséquence, forcément tributaire du seul degré de conscientisation des masses populaires. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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