19 فبراير 2011

RESPONSABILITE DES PARTIS POLITIQUES ET DE LA SOCIETE CIVILE


     La situation économique, sociale, au Maroc, de l’avis des citoyens et des observateurs neutres, se détériore au fil des jours, malgré les efforts considérables déployés à tous les niveaux.

Le  problème  qui semble préoccuper la société toute entière, est de loin celui de la pauvreté alarmante, dont souffrent de nombreuses couches sociales, du pays.

Il convient de noter, à ce propos, le grand écart qui frappe l’attention, entre les différents niveaux de vie des habitants qu’on pourrait répartir, sans la  moindre surprise, selon le schéma suivant :


1/ Les classes super nanties.
2/ Les classes riches.
3/ Les classe moyennes+
4/ Les classes moyennes-
5/ Les classes démunies.
6/ Les classes pauvres aux situations précaires.

Force est de constater que les riches s’enrichissent  de plus en plus. Alors que les pauvres continuent irrémédiablement leur descente vers le fond du ravin.

Un tel état des lieux ne laisse guère le gouvernement actuel, indifférent, mais l’explication  qu’on avance varie entre un déterminisme accablant, et une lecture qui tout en se voulant rationnelle, pragmatique, se perd dans des méandres socioéconomiques nébuleux.

Nous assistons donc, à un déploiement tactique de procès d’intentions, d’accusations mutuelles, le moins que l’on puisse dire gratuites et perverses, de critiques acerbes à l’adresse de l’autre, des autres : nous  n’en sommes pas responsables, ce sont les autres qui ne font rien pour rectifier cette situation inadmissible ; cependant, les pauvres, il y en a partout dans le monde, même en France, en Amérique, prétextent-ils…

Ou mieux encore,  ‘c’est Allah qui distribue les biens, en fonction de Sa  volonté divine’ !

Les gens ne sont pas égaux, compte tenu du travail, de l’effort, fournis par chacun d’eux.

Entre ce temps, les pauvres mènent une vie des plus dures ; frustrés, ils attendent que les choses s’améliorent, s’arrangent in chaa  Allah.
Les deux chambres du parlement, les membres du gouvernement, les partis politiques, la société civile, tous se renvoient la balle, puis tous ensemble décident de l’envoyer en bonne et due forme « à qui de droit » : à notre niveau , nous ne pouvons rien faire affirment-ils !./.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI



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