Je crois que nous sommes prisonniers de nos propres habitudes de penser, de réfléchir, d’agir, de concevoir, de planifier, et la liste est longue.Notre pays, comme nous tous, vit son présent, au présent. Est-il préparé pour, au moins, un futur proche ?
Qui de nous, peut répondre à la question : comment sera le Maroc de demain ? Autrement dit : comment envisageons-nous l’avenir de notre pays ?
Par peur de cet avenir, nous préférons fuir de telles interrogations, sachant que nos références, croyons-nous, font partie d’un passé déterminé, qui ne se souciait pas beaucoup, ou pas tellement de son futur, qui en l’occurrence, est tout simplement notre présent d’aujourd’hui, vécu présentement.
Ainsi les notions de temporalité chronologique se réduisent selon nos habitudes, comme diraient certains acteurs - penseurs de notre société, on se souvient de notre hier, on vit notre aujourd’hui, on attend, si tout va bien, un lendemain que nous souhaiterions rectificateur du passé et du présent vécus.
Les gouvernements marocains qui gèrent les affaires du présent, ont beaucoup de mal, semble-t-il, à comprendre que leurs missions ne se limitent guère à sauver les meubles abîmés par leurs prédécesseurs, ni uniquement à répondre aux besoins de présents jamais indépendants des passés des citoyennes et des citoyens.
Pour eux, la tâche paraît suffisamment claire et précise : ils s’occupent, sans jusqu’à s’en préoccuper, des affaires dites courantes, quotidiennes, du présent, leurs présents de gestion, de gouvernance ; ils estiment qu’ils ne sont pas responsables des passés des départements, ni de leurs futurs : « nous gérons les présents des services au présent, le leur. »
Prenons le cas de nos territoires encore occupés : M. le ministre des affaires étrangères évoque toujours la question, au présent narratif, sans invoquer ses plans d’actions futures. De cette manière, sa responsabilité se trouve dégagée avant sa nomination, et après son départ pour d’autres missions. !
En suivant un tel raisonnement lamentablement réducteur, on s’aperçoit tout simplement que les chargés de missions ne se donnent pas la peine de présenter, à qui de droit, une plateforme qui précise les termes d’un programme d’actions du genre : feuille de route, non en rabâchant le présent du passé du dossier concerné, mais plutôt au futur : « pour faire avancer le dossier, je ferai ceci, je proposerai cela, je m’engagerai à… »
Le peuple marocain n’accepte plus de la navigation ‘déboussolée’. Les dossiers sont conçus, élaborés pour être traités dans leurs présents, leurs passés, leurs futurs limités par une date butoir rigoureusement respectée, dans les temps et dans les espaces, parce que transparence oblige, bonne gouvernance exige.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
Qui de nous, peut répondre à la question : comment sera le Maroc de demain ? Autrement dit : comment envisageons-nous l’avenir de notre pays ?
Par peur de cet avenir, nous préférons fuir de telles interrogations, sachant que nos références, croyons-nous, font partie d’un passé déterminé, qui ne se souciait pas beaucoup, ou pas tellement de son futur, qui en l’occurrence, est tout simplement notre présent d’aujourd’hui, vécu présentement.
Ainsi les notions de temporalité chronologique se réduisent selon nos habitudes, comme diraient certains acteurs - penseurs de notre société, on se souvient de notre hier, on vit notre aujourd’hui, on attend, si tout va bien, un lendemain que nous souhaiterions rectificateur du passé et du présent vécus.
Les gouvernements marocains qui gèrent les affaires du présent, ont beaucoup de mal, semble-t-il, à comprendre que leurs missions ne se limitent guère à sauver les meubles abîmés par leurs prédécesseurs, ni uniquement à répondre aux besoins de présents jamais indépendants des passés des citoyennes et des citoyens.
Pour eux, la tâche paraît suffisamment claire et précise : ils s’occupent, sans jusqu’à s’en préoccuper, des affaires dites courantes, quotidiennes, du présent, leurs présents de gestion, de gouvernance ; ils estiment qu’ils ne sont pas responsables des passés des départements, ni de leurs futurs : « nous gérons les présents des services au présent, le leur. »
Prenons le cas de nos territoires encore occupés : M. le ministre des affaires étrangères évoque toujours la question, au présent narratif, sans invoquer ses plans d’actions futures. De cette manière, sa responsabilité se trouve dégagée avant sa nomination, et après son départ pour d’autres missions. !
En suivant un tel raisonnement lamentablement réducteur, on s’aperçoit tout simplement que les chargés de missions ne se donnent pas la peine de présenter, à qui de droit, une plateforme qui précise les termes d’un programme d’actions du genre : feuille de route, non en rabâchant le présent du passé du dossier concerné, mais plutôt au futur : « pour faire avancer le dossier, je ferai ceci, je proposerai cela, je m’engagerai à… »
Le peuple marocain n’accepte plus de la navigation ‘déboussolée’. Les dossiers sont conçus, élaborés pour être traités dans leurs présents, leurs passés, leurs futurs limités par une date butoir rigoureusement respectée, dans les temps et dans les espaces, parce que transparence oblige, bonne gouvernance exige.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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