Le Maroc vit à l’ère des changements tous azimuts, à tous les niveaux, et sur tous les plans.
Les objectifs de démocratisation du pays sont loin d’être pleinement réalisés, d’autant que la société marocaine est appelée à changer, sur plusieurs fronts, certaines habitudes, jusque-là, profondément ancrées dans les esprits et dans les comportements.
Les objectifs de démocratisation du pays sont loin d’être pleinement réalisés, d’autant que la société marocaine est appelée à changer, sur plusieurs fronts, certaines habitudes, jusque-là, profondément ancrées dans les esprits et dans les comportements.
Comme tout un chacun sait, les habitudes s’installent lentement mais définitivement. Tandis que les comportements varient et changent. Il en est de même pour les paramètres de représentations, de jugements, de mesure et d’appréciation des valeurs, qui connaissent inlassablement des mouvements de changement et non de bouleversements parfois déstabilisateurs.
Actuellement, tout se passe comme si des pages de l’histoire devaient irréversiblement être tournées. Le présent, le passé, le futur, cohabitent intelligiblement. Du coup, les automatismes, les réflexes, les habitudes, propres à chaque profession, se trouvent interpellés frontalement.
Aux yeux des citoyennes et des citoyens du monde, la police symbolisait l’autorité absolue, la répression rude et dure, l’autoritarisme abject, le respect rigoureux de la loi…
La police donnait toujours l’impression de terrifier, de terroriser, de faire craindre l’impact de l’uniforme.
Mais, avec le temps, la conscientisation de la société, le développement spectaculaire des moyens audiovisuels, la remise en question de l’immuabilité des principes et des valeurs, les bonds géants réalisés dans les domaines socio-éducatifs, autant de facteurs accompagnateurs du processus de démocratisation, furent déterminants pour la mise en place de systèmes régulateurs des synergies, au service de la bonne gouvernance, dans toute la transparence souhaitée et souhaitable.
Il va de soi, que désormais, dans la majorité des pays développés, les rôles et les attributions des services de sécurité nationale, sont conviés et invités à opérer de véritables bouleversements méthodo-professionnels, dans le sens d’une meilleure réactualisation, d’une réadaptation responsabilisatrice, des différents corps de la sûreté nationale, aux nouvelles exigences de l’ère de la démocratie, de la justice, de l’égalité des chances, du respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales des citoyennes et des citoyens d’un pays donné.
La police de proximité qui agit surtout, dans les quartiers, se révèle un noyau considérable de développement durable de la société marocaine. Proche des habitants, elle se doit de fournir tous les efforts nécessaires pour réussir son pari de décentralisation, de régionalisation, de déconcentration des services rendus aux populations concernées.
Ayant reçu une formation initiale, et bénéficié de formations continues, la police de proximité a désormais le devoir ultime de pédagogiser ses techniques et ses procédés, pour contribuer, activement, à développer des approches communicatives efficientes, au service d’une vraie démocratie égalitaire et transparente, pour le bonheur, la quiétude, la sérénité, de toutes les Marocaines et de tous les Marocains. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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