Quelle doit être la mission de l’intellectuel ? Peut-on être neutre quand on est écrivain ? Quelles sont les limites de l’engagement ? Comment réagissent les intellectuels devant les aléas idéologiques et politiques ? Comment résistent-ils à la tentation de la corruption ? Telles sont les principales questions débattues lors du colloque organisé par le Laboratoire de Littérature Générale et Comparée et l’institut français de l’Oriental, le mercredi 2 février 2011, à la faculté des lettres et des sciences humaines (salle Nidae Essalam), sous le thème de : « L’image de l'intellectuel dans le texte littéraire ».
Lors de cette activité, Mme Afaf Zaid a présenté un exposé sur Le « polar » de Driss CHRAIBI ,« Transfiction dans une perspective herméneutique », dans lequel elle a évoqué la quête de l’identité chez le fondateur de la littérature marocaine d’expression française, qu’elle qualifie d’humaniste et d’ « intellectuel citoyen ». Tout le long de sa production littéraire, Chraïbi a essayé d’être à la fois objet et sujet d’une réalité qu’il essaie de dépasser. Sa mission était de dévoiler le dysfonctionnement du système marocain. Chraibi, selon elle, était inclassable et prônait une culture universelle. De sa part, El Mostafa ZOHIR a présenté son intervention sur « Driss CHRAIBI : l’intellectuel accompli ». Il a passé en revue les différentes facettes de Chraibi et ses différentes positions envers le système politique marocain, la cause palestinienne, la religion…Il a salué en lui l’homme courageux, dérangeant (insectuel), et engagé, vu ses réflexions d’avant-garde. Baba Sahbi a choisi comme titre à son intervention : intellects vs corruption, en se penchant sur l’étude de « L’Homme rompu », roman de Tahar Benjelloun (1994). Il a expliqué comment Mourad, le héros, qui est ingénieur consciencieux devient corrompu. Ainsi, le personnage passe d’un état positif à un état négatif et finit par plonger dans la corruption à cause de la pauvreté, de la pression du milieu familial, ainsi que la tentation de la perversion sur les intellectuels intègres au Maroc. Quant à M. Hammouti, il a affirmé que l’identité culturelle se complète et s’enrichit par l’ouverture sur l’autre, avant de traiter la question de l’engagement dans « La Mémoire taouée » de Abdelkbir Khatibi. Ce texte programme selon le conférencier a permis à l’auteur d’inaugurer une production foisonnante, notamment sur la question de l’art. Khatibi a aussi exprimé des positions ouvertes qui lui ont coûté cher. Mais il a contribué surtout à la valorisation de l’art et de la culture du Maroc dans le monde entier. D’autres professeurs ont pris la parole lors de cette activité pour éclairer d’autres aspects du même thème.
Ont assisté à ce colloque le père Joseph Lépine, le représentant de l’institut français et nombre d’étudiants et de doctorants en langue et littérature françaises.
Lors de cette activité, Mme Afaf Zaid a présenté un exposé sur Le « polar » de Driss CHRAIBI ,« Transfiction dans une perspective herméneutique », dans lequel elle a évoqué la quête de l’identité chez le fondateur de la littérature marocaine d’expression française, qu’elle qualifie d’humaniste et d’ « intellectuel citoyen ». Tout le long de sa production littéraire, Chraïbi a essayé d’être à la fois objet et sujet d’une réalité qu’il essaie de dépasser. Sa mission était de dévoiler le dysfonctionnement du système marocain. Chraibi, selon elle, était inclassable et prônait une culture universelle. De sa part, El Mostafa ZOHIR a présenté son intervention sur « Driss CHRAIBI : l’intellectuel accompli ». Il a passé en revue les différentes facettes de Chraibi et ses différentes positions envers le système politique marocain, la cause palestinienne, la religion…Il a salué en lui l’homme courageux, dérangeant (insectuel), et engagé, vu ses réflexions d’avant-garde. Baba Sahbi a choisi comme titre à son intervention : intellects vs corruption, en se penchant sur l’étude de « L’Homme rompu », roman de Tahar Benjelloun (1994). Il a expliqué comment Mourad, le héros, qui est ingénieur consciencieux devient corrompu. Ainsi, le personnage passe d’un état positif à un état négatif et finit par plonger dans la corruption à cause de la pauvreté, de la pression du milieu familial, ainsi que la tentation de la perversion sur les intellectuels intègres au Maroc. Quant à M. Hammouti, il a affirmé que l’identité culturelle se complète et s’enrichit par l’ouverture sur l’autre, avant de traiter la question de l’engagement dans « La Mémoire taouée » de Abdelkbir Khatibi. Ce texte programme selon le conférencier a permis à l’auteur d’inaugurer une production foisonnante, notamment sur la question de l’art. Khatibi a aussi exprimé des positions ouvertes qui lui ont coûté cher. Mais il a contribué surtout à la valorisation de l’art et de la culture du Maroc dans le monde entier. D’autres professeurs ont pris la parole lors de cette activité pour éclairer d’autres aspects du même thème.
Ont assisté à ce colloque le père Joseph Lépine, le représentant de l’institut français et nombre d’étudiants et de doctorants en langue et littérature françaises.
Mohamed ES SBAI
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