23 يونيو 2011

IMPACT DE LA RESPONSABILITE SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Dans tous les domaines de la vie sociale, des littératures foisonnantes sur la valeur de la responsabilité, voient le jour avec insistance et persistance, de plus en plus accrues. Toutefois, il conviendrait de souligner l’approche moralisatrice, jusque-là conseillée, recommandée, et adoptée par différents acteurs partenaires, qui ne ratent pas une occasion pour réitérer des consignes, des ordres, en adressant aux collaborateurs les plus proches de véritables ultimatums, de terrifiantes mises au point, contre tout abus de confiance . Les discours, les attitudes, donnent le plus souvent l’impression que les supérieurs hiérarchiques défendent la cause de la responsabilité avec hargne et entêtement, beaucoup plus que tout le reste des fonctionnaires.
D’une simple mise en garde, aux menaces à peine voilées, en passant par des recommandations brutales, qui n’admettent aucune interprétation possible, autre que celle que veut diligenter le haut responsable, par écrit, ou au moyen de matériel audio- visuel impressionnant. Nous doutons fortement de l’efficacité des discours moralisateurs, pour exiger et asseoir De bonnes habitudes de dévouement, d’abnégation, dans un climat serein de coopération, de collaboration responsables. Car, il ne s’agit pas de mettre en exergue la présence de deux catégories de fonctionnaires hiérarchiquement distinctes : celle qui donne des ordres, et celle qui les applique. C’est là un type de gestion périmé, dépassé, irrémédiablement révolu, qui pêche gravement par un réductionnisme de vision et de pratiques. Il ne s’agit pas, non plus, de se limiter à dresser de fébriles constats de gouvernance jugée, précipitamment ou injustement, lamentable. Aussi faudrait-il poser clairement le problème de la responsabilité, de la coresponsabilité, et tenter d’actualiser certaines représentations, au moyen de démarches méthodologiques, profondément novatrices, empruntées à la gestion moderne des entreprises, à l’ère des nouvelles technologies de la communication. La notion de partage de responsabilités dans la gestion d’entreprises, connaît actuellement une véritable révolution dans la forme et dans le contenu. Désormais, on ne devrait plus se contenter de poser, en ces termes, la question, qui fait quoi, qui est responsable de quoi, au moins pour deux raisons fondamentales : La première qui, tout en étant sous jacente à la seconde, n’en est pas forcément complémentaire : la condition de la formation à la responsabilité, au sens le plus large possible du terme. Du coup, n’hésitons point à poser la question incontournable, et qui fâche : comment les salariés, les fonctionnaires, les membres d’organisations non gouvernementales ont-ils été formés à la responsabilité de réalisation de projets de développement durable ? L’on serait en droit d’exiger une ou des réponses convaincantes, à la question qui taraude tous les esprits : la formation à la responsabilité. La seconde a trait aux deux types de responsabilités qui prévalent dans tous les cas de figure : La responsabilité individuelle qui concerne, dans le cas de certaines industries, des aspects techniques du genre : C’est x qui est responsable des actions y(…) En fin, et c’est là où les choses ont tendance à se compliquer, outre mesure, la responsabilité sociale (nous avons pris l’habitude regrettable de la confondre avec la responsabilité collective qui signifie tout et rien!) La société est toujours responsable pour dynamiser, optimiser, assurer un suivi des actions de développement durable. Au terme de cet essai de réflexion, sur la responsabilité en formation et sur la formation à la responsabilité aux chantiers de développement durable, nous demeurons convaincus de la nécessité impérieuse d’approfondir ce travail sur la responsabilité, tant individuelle que sociale, pour une meilleure vision et pour une plus grande transparence dans la gestion de projets de développement durable./. DE :Mohammed ESSAHLAOUI


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