13 يونيو 2011

EDUCATION/MAROC : LA PSYCHOSE DES EXAMENS OU LE MAL NECESSAIRE…

  Si l’on se référait à l’esprit de la Charte Nationale pour l’Education et la Formation, l’on  serait particulièrement heureux d’apprendre que les responsables et les décideurs des départements de pilotage concernés, avaient soigneusement pris en compte la nécessité de reconnaître et de valoriser l’effort individuel fourni par les étudiants, tout au long de leur cursus de formation.
L’intention fondamentale d’une telle orientation était double, d’une part il s’agissait de permettre et de favoriser la participation des publics visés à  leur propre formation, et d’autre part de dédramatiser les examens sommatifs jugés, à cette époque, dirions –nous « excessivement contraignants. »

Ainsi conçus, les examens sommatifs se devraient de compléter et de consolider, on pourrait y croire, du moins en théorie, des cognitions et des savoir faire requis dans l’optique d’une évaluation formative, principal révélateur infaillible des possibilités et des compétences réelles et réalistes.
Force est de remarquer cependant, non pas un quelconque abandon des principes systémiques précités-car ce serait ignorer ou douter injustement du bien fondé des nouvelles thèses de certification à la fois objectives et rigoureuses-mais plutôt un regain de tension chez les étudiants, tous cycles confondus, à l’approche des examens appelés communément de certification.
Alors irions-nous jusqu’à estimer que la tendance qui prévaut semblerait être le retour pur et simple à la case départ, c'est-à-dire bien avant la création des A.R.E.F.marocaines ?
Non bien sûr, cependant une question s’impose et se pose : comment expliquer, sinon justifier, la peur des examens, dont l’acuité ne cesse de se traduire en une véritable « psychose », fort bien à la veille des rendez-vous fatidiques ?
Serait-ce le désir ardent de réussir pour ne pas décevoir ? Serait-ce une attitude de suspicion ou carrément de méfiance à l’encontre des « jours de la Vérité » ? Auquel figure,
que serait-il advenu des grands principes de responsabilisation et d’autonomisation ?

Il serait outrageusement malencontreux et prétentieux d’avancer précipitamment des éléments de réponse à ce genre d’interrogations, qui devraient faire l’objet de profondes études de spécialistes, vu que cela se passe dans la tête des publics en question : les étudiants.
Comme il serait discourtois et malveillant de notre part, si nous mettions tout sur le dos des étudiants ou sur celui des formateurs.
Par la même occasion, il s’avère que ceux qui se limitent à « imaginer des moyens drastiques de lutte anti-triche », ne font que contourner ce qui serait considéré comme un syndrome de psychose des échéances sommatives de certification(S.P.E.S.C.) . 
Peut-être serait-il juste et démocratique de tenter de demander aux intéressés et aux concernés leurs avis, seuls aptes à éclairer les lanternes. En psychologie, si je ne m’abuse « ce qui est important, ce n’est pas ce qu’on dit, mais plutôt ce qu’on ne dit pas. »./
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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