10 مايو 2011

MAROC : LA PARODIE DU CHANGEMENT

   S’il est impérieux de porter un regard, aussi objectif que possible, sur le paysage socio politique, culturel, économique, éducatif(…) actuel du Maroc, l’on ne pourrait se priver de mettre en exergue les efforts déployés incontestablement sur tous les plans de développement durable
.

Force est de constater cependant, que les résultats de tels efforts demeurent bien en de çà des espoirs de la majorité des citoyens.

Hormis, la surcharge pléthorique des discours politiques qui ont inlassablement recours à un métalangage omniprésent, soit pour louer des percées jugées substantielles dans des domaines abstraits tels que Liberté, Démocratie, Egalité des chances, Justice, Paix, soit dans le but de se dresser contre un adversaire politique, comme par hasard de dernière minute.

Certes, des états amis du Maroc tels que La France, Les USA, ne tarissent pas d’éloges à son égard, surtout depuis qu’il soutient ouvertement et discrètement les positions de stratégies politiques et économiques de ces grandes puissances.

Tout le monde sait que Le Maroc défend, sans réserve aucune, la thèse sarkozyste de l’U.M.P.qui, pour le moment traîne le pas. Il en est de même pour le rôle, de premier rang, joué par le Maroc pour consolider ses relations historiques avec les USA.

Dans le vécu de la réalité, si le gouvernement marocain offre de grandes opportunités d’investissements au profit des états amis, c’est surtout pour se mettre à l’abri de mauvaises surprises quelles que soient leurs natures. Une chose sûre et certaine, c’est au niveau de sa politique étrangère, que le gouvernement se mobilise, inconditionnellement.

Mais au niveau des affaires intérieures, si l’on se réfère au Maroc profond, l’on ne peut que constater, avec amertume, des retards criants dans tout ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des citoyens.

Récapitulons, si changement il y a, ce serait sur les plans des procédures, et des discours accompagnateurs. Donc, si l’on excepte « le petit Maroc des affaires » qui, lui, bouge en changeant, le reste c’est – à – dire « le grand Maroc des affres » continue à stagner dans l’inertie des trente piteuses, comme on dit communément.

Je demeure convaincu, par conséquent, en tant que citoyen intéressé et concerné, qu’il urge de tout revoir, pour faire démarrer les grandes machines d’un vrai développement durable mais populaire du grand Maroc, celui du capital humain, des potentialités citoyennes, seules garantes de tout changement réel et profond auquel adhère le peuple, tout le peuple.

Sans condescendance hypocrite, sans mauvaise foi déplacée, je pense que la première qualité d’un gouvernement, c’est de consacrer tout son temps au bien-être du peuple, au lieu de s’ingénier obstinément à en gagner à des fins de politiques politiciennes jamais payantes. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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