« Si le peuple veut vraiment la vie, le destin doit se plier à sa volonté », ainsi parlait le grand poète tunisien Abou Alkassem Chabi à l’époque de la colonisation.
Mais après le départ du colonisateur français, et après la mort de Bourguiba, le général Zine el Abidine Benali prend le pouvoir et impose un régime policier au peuple tunisien. Presque trois décennies d’exclusion, de corruption et de dictature. Fini le maquillage ! Fini le mensonge du miracle économique de la Tunisie. Trois familles de notables (dont celle de sa femme Taraboulsi) détenaient tous les pouvoirs en main. Aujourd’hui 14 janvier 2011, le peuple tunisien a dit son mot. Il en avait marre de la dictature et de l’injustice. Un jeune diplômé en chômage s’est brulé devant la maire de Sidi Bouzid . C’était l’étincelle qui a déclenché la colère des jeunes. Les émeutes ont duré un mois. L’intervention des forces de l’ordre n’a fait qu’attiser les passions. Le résultat est la fuite du président, à l’étranger, pour rejoindre sa femme et sa fille. Quelle honte ! Quelle humiliation ! Bonne leçon pour tous les régimes arabes qui refusent de se plier à la volonté de leurs peuples. Pour les présidents à vie ! Ces événements malheureux de ce pays voisin nous apprennent que le développement et la démocratie vont toujours en parallèle.
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