Dans un communiqué daté du 09 novembre 2011 à Oujda et signé par l’USFP, le PJD et le PPS, les trois partis se disent prêts à défendre la transparence et l’intégrité des échéances du 25 novembre. Ce communiqué fait allusion à des pratiques malsaines de certains candidats qui commencent déjà, dit-on, à acheter les voix des citoyens des milieux défavorisés. Il rappelle aussi, en filigrane, la mascarade de 2009. Oui, nécessité oblige. Puisque les trois partis sont issus du peuple, du militantisme de terrain et non des mains invisibles de l’Administration, affirment-ils. Cette nouvelle coopération entre tendances autrefois radicalement opposées est dictée certainement par l’initiative du PAM qui a chapeauté une coalition de 8 partis tous azimuts pour couper l’herbe sous le pied de son ennemi juré qui est le PJD. Tant mieux pour les électeurs puisqu’ils seront au moins devant deux ou trois blocs et non devant 36 partis. Reste maintenant à savoir le sort du parti de Hjira à Oujda. L’Istiqlal se trouve ainsi dans une position difficile. D’une part il est rejeté par le G8, d’autre part, il ne pourra se joindre au trio USFP-PJD-PPS, du moins à Oujda. Mais qui sait ? Ne dit-on pas qu’en politique tout est permis ?
Mohamed ES SBAI
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