11 يوليو 2012

Un nouveau roman sur Oujda

                                               
Préface

    Au Maroc, tout le monde parle de la nécessité d’intégrer les jeunes dans la vie active et politique, afin qu’ils participent au développement de leur pays. Pourtant ce discours officiel et théorique ne trouve pas son écho sur le plan pratique. En effet, la majorité de nos jeunes ne se sentent pas encore comme des citoyens à part entière. Ils affrontent énormément d’obstacles quand ils décident de se frayer un chemin pour une promotion sociale honnête et légitime. Une administration corrompue, une vie politique malsaine, une mentalité passive et défaitiste, un système éducatif en crise… Voilà tous les ingrédients pour entraver l’intégration et l’assimilation des jeunes marocains.
A ceux qui cherchent à comprendre le pourquoi de la chose, je propose cette histoire réelle, ou plutôt réaliste, d’un jeune élève oujdi, de Koulouche, qui a décidé de  s’affirmer  en bravant les obstacles et en déjouant les pièges.
Ce petit Hammouda qui devient si Mahmoud et qui arrive au sommet de l’échelle professionnelle n’est autre que l’auteur même de ce livre, toujours en quête d’un quelconque fil conducteur!
                                                                  Bonne lecture.
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Extrait:

"En traversant la place Bab Sidi Abdelouahab, Mahmoud passait une heure ou deux à écouter avidement les contes d’Abdallah el Magana, accompagné d’Ahmed Liyou et de cheikh Lyounsi.... De nombreux artistes populaires se produisaient dans des halkas, en plein air. Il y avait aussi des conteurs, des guérisseurs, des chanteurs au bendir et à la flûte, des acrobates spectaculaires venus de la région de Souss, appelés fils de Sidi Hmad Ou Moussa. Bab sidi Abdelouahab remonte au XIIIème siècle. Jadis on l'appelait Bab rios « porte des têtes ». Une porte ogivale encadrée de deux bastions au-dessus de laquelle le Makhzen autrefois faisait accrocher les têtes coupées des rebelles, d'où son nom de « porte de têtes ». Le garçon passait par la Kasbah, puis Bab el Gharbi, pour consulter les affiches du cinéma Moghrib et arpenter ensuite les ruelles de plus en plus étroites. Il avait appris le chemin du labyrinthe à force de faire ce parcours. Certaines boutiques affichaient les posters de Bruce Lee ou de feu Hmida Lforma pour attirer les jeunes. Ensuite il admirait l’étalage merveilleux des marchands de tissu, des friandises et du zlabia savamment disposés dans les vitrines des pâtisseries, avant de faire demi-tour à Koulouche"         p.16

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"L'Air de ma ville" est un récit à caractère autobiographique qui retrace les souvenirs d'une vie mouvementée d'un enfant de Koulouche qui devient professeur de français et qui milite pour une mutation dans sa ville bien aimée Oujda.
Roman dénonciateur, "l'Air de ma ville" est un cri de colère cointre la corruption de l'administration et un appel à la justice sociale et à la transparence. En contre partie, l'auteur chante les valeurs de probité et de sincérité qui caractérisent les gens d'Oujda.

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